Promenade sensuelle de Matlebat dans les caves, le vin, la dégustation de grands crus que vous pouvez retrouver en vidéos sur Youtube
Bienvenue sur ce blog de dégustation
Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
jeudi 29 janvier 2009
La ou je ne comprends pas RP : Gigondas Santa Duc Prestige haute Garrigues 2006
mardi 27 janvier 2009
Boeuf bourguignon avec Volnay caillerets Bouchard 99 et Nuits Argilières Rion 89
Volnay 1erC Caillerets Bouchard Pere&Fils 1999 : Un nez séduisant de fruit noir mûr, aux notes fleuries type pivoine, de la ronce, sur un fond délicatement lacté Torréfié/cacaoté issu d'un élevage juste mais encore marquée. La bouche est charpentée à l'attaque, large avec des tanins satins, précis, tout en délicatesse et dégage du fruit noir mûr et des notes de cacao. La finale est large, séduisante avec une belle persistance de fruit mûr et de cacao. Très Bien+
Nuits Saint Georges 1erC Clos des Argilières Daniel Rion 1989 : Un nez complexe de fruit noir mûr aux accents kirchés avec des notes de champignons, cèpes, d'épices sur un fond fûmé. La bouche est corpulente, bien mûr, avec des tanins soyeux, amples, persistant sur le fruit noir compoté, le réglisse, le champignon. La finale est large, dynamique et intense sur le fruit noir mûr, le réglisse, les cèpes, des notes de cuir et un fond fûmé. Très Bien-Excellent
Cette fois c'est un Bourgogne mûr, à maturité de 1O ans l'aîné qui permet d'évaluer, pour les habitués de Bordeaux, le potentiel d'évolution, de complexité et de gourmandise du pinot !
Mission réussie, le bœuf bourguignon d'automne s'est subtilement marié et les invités ont été bluffés… ça y est le WE à Beaune est programmé ! Si seulement il savait vers ou il va...
Amicalement
lundi 26 janvier 2009
Une bonne recette de penne courgettes avec un Bourgogne Chavy Chouet les Femellottes 2007
Pour faire plaisir à ma douce et tendre qui aime les pâtes aux légumes, j'ai eu l'idée de faire une recette Italienne que je n'avais pas réalisée depuis un moment.
Tous les ingrédients sont là et c'est avec gourmandise que j'attaque des Pennes aux courgettes confites et croutons aillés avec feuille de chêne. Le principe est d'associer aux fondants des courgettes, le croustillant de miettes de croutons aillés et la fraicheur d'une salade de feuille de chêne. Le côté légérèment confit est obtenu en ajoutant une pointe d'huile d'olive citronnée au moment de la saisie des courgettes. Pour accompagner ce plat, un Riesling puissant aurait surement été approprié mais j'avais ouvert un Bourgogne et ma foi, celui-ci a apporté un contre-point très interéssant.
Bourgogne Les femelottes Chavy Chouet 2007 : Un nez aérien de poire aux notes de fruits secs, noisettes sur fond crayeux. La bouche est de belle densité, large, toucher doux et soyeux sur une trame fraiche avec de la noisette, du fruit blanc. La finale est fraiche dans un style acidulé marqué par le fruit blanc, la frangipane, la noisette et des notes beurrées. Bien-Très Bien. 85-87
Les notes acidulées et la densité de la bouche ont bien accompagné la puissance du plat et l'acidulé citroné des courgettes, les notes beurrées noisette se mariant joliment en soulignant le parmesan et le fond lèrèment aillé !
Amicalement
dimanche 25 janvier 2009
Reprise des dégustations : Saint-Estephe, Chateau de Pez 1999
Le Rhubbe étant enfin passé, j'ai retrouvé un odorat et le goût... Il fallait fêter ça ! Un beau magret et des pommes sarladaises feront très bien l'affaire. L'occasion d'ouvrir un vin de caractère, pas trop vieux pour supporter le puissant de la viande mais pas trop jeune pour se marier à son gôut complexe. Un petit tour de cave et je sors :
Saint-Estephe, Chateau de Pez 1999 : Un nez séduisant de fruit noir mûr sur un joli fond grillé toasté. La bouche est corpulente, droite, un léger creux à l'attaque, puis du fruit mûr cassis, mûre sur un fond toasté avec des tanins ronds qui accompagne le côté droit du vin. La finale est mûr sur le fruit noir, un peu acidulé puis délicieux grillé toasté de joli persistance. Très Bien. Un vin qui évolue très positivement avec le temps.
Amicalement, Matthieu
dimanche 18 janvier 2009
Nuits Saint Georges Argilieres Rion 2000
jeudi 15 janvier 2009
Deux anniversaires à ne pas manquer : Latour Las Cases La Turque Guigal Giscours Gruaud Larose
Apréro : Vouvray Brut 2001 Huet Un nez marqué par la pierre à fusil, les agrumes citrons, une bouche vive, droite tendue presuqe tranchante dans un registre fin léger, une finale droite longue de persistance moyenne. Très Bien
Avec l'entrée : Meursault Charmes BC 89 : Un nez réduit à l'ouverture aux notes de menthol puis apparaît de doux arômes de frangipane, de noisettes grillées. La bouche s'ouvre tranquillement mais surement sur une matière ronde, large de noisette, de grillé, de frangipane, la finale se poursuit en largeur et laisse des notes beurées, amende, noisette. Très Bien+
On attaque les rouges sur une joue de bœuf fondante et sa purée. Comme récemment tenté, on décide d'aller du plus vieux au plus jeune en mettant les vins puissants derrière les plus délicats. Ça démarre avec :
Saint Julien, Château Gruaud Larose 1979 : un nez marqué par l'écurie à l'ouverture qui va évoluer vers le cuir puis arrive un beau cabernet de fruit noir et ses notes de poivron grillé sur un fond champignon, fûmé. La bouche est robuste, droite, un côté salé et une certaine rusticité bien que les tanins soient fondues et soyeux. La finale évolue sur une fraicheur acidulée, c'est long et ça persiste très joliment sur une belle complexité de fruit noir, de poivron grillés, des notes de cuir, de champignon sur un fond de thé fûmé. Très beau vin que nous avons placé en Haut Medoc et personnellement plutôt de type Moulis étant donné le côté rustique et sur un millésime des années 80. Perdu. Je ne connais pas bien le millésime 79, mais là je suis très surpris de la jeunesse du vin. Très Bien – Excellent
Margaux, Château Giscours 1989 : un nez fin de fleur, d'épices, sur un fond de fruit rouge mûr et des notes d'oranges confites. La bouche est large assez merlotante à l'attaque puis la structure corpulente fait très cabernet, c'est délicat, les tanins sont soyeux, et cela dégage du fruit rouge mûr, des épices. La finale présente une certaine amertume qui prolonge le vin sur les aromes du nez. Le côté fleur et l'attaque merlot m'ont initialement orienté vers Pomerol, mais la structure me guide vers Saint-Emilion. Perdu mais Très Bien +
Saint-Julien, Château Léoville Las Cases 1989 : un nez de fruit rouge mûr, de réglisse accompagné d'un boisé chêne grillé très classe. La bouche est droite, charpentée, longue, profonde avec des tanins soyeux enrobant avec de beaux arômes de fruit mûr, de havane, de grillé. La finale est superbe car elle est dynamique et bien enrobée par les tanins, c'est long et très persistant sur les arômes distingués du nez. Superbe vin encore un peu comprimé mais dans 10 ans… Excellent, et probablement exceptionnel dans quelques années ! Là, j'étais d'abord au sud, en Espagne ou en Italie, puis je suis remonté sur la rive gauche au fur et à mesure de l'ouverture du vin.
Riberra Del Duero, Vina Sastre 1998 : un nez de fruit noir mûr sur un fond réglisse avec des notes marquées de boisées toastées. La bouche est large, fondue, structure robuste sur la fleur, le fruit noir très mûr avec des notes de toastés fûmés grillés. La finale est fraiche et se prolonge sur une jolie longueur de fruit noir mûr presque confituré le toasté le grillé. L'aspect sucré et la matière abondante plus le toasté grillé, je lance un Sud-ouest type madiran (je sais aussi que c'est la bouteille de Stéohane) mais non perdu, pour autant c'est un très beau vin Très Bien – Excellent
Pommard, 1erC Clos Chanière Domaine Parigot 2005 : le nez kirché, noyau puis cerise, réglisse sous-bois sur un fond délicatement boisé ne trompe pas, c'est du pinot. La bouche est large délicate (surtout par rapport aux vins précédents) sur le fruit mûr. La finale tout en équilibre est aérienne sur la cerise, un fond un peu boisé. Ça manque encore de complexité mais c'est très gourmand et mûr. Très Bien
Pauillac, Latour 1997 : un nez de cabernet marqué par le poivron avec un côté un peu sous-maturité sur fond de cassis, de mûre, des notes animales et un fûmé délicat. La bouche est charnue avec des tanins terriblement soyeux, c'est long mais à nouveau ça manque d'un poil de maturité et la colone acide est difficilement enrobé par les tanins. La finale est longue et très persistante porté par la fraicheur, limite acide, sur le fruit noir, le tabac, le fûmé. Bien-Très Bien. Quelqu'un lance 2002 et je suis tout à fait aligné, c'est un rive gauche, c'est sûr, bien que le fûmé initial m'ai fait dire Haut Brion pour rire ! Finalement c'est bien un premier mais Latour, mais là ou je suis surpris c'est 97. Jusqu'à maintenant, les 97 que j'ai bu était plutôt souple, et c'est le manque de fraicheur qui les caractérisait (de mémoire récente GPL, et Potensac)…
Enfin sur le desssert, le Sauternes Rieussec 2000 est très puissant au nez sur ces notes d'oranges confites, de quinquinats, de sucre, c'est assez écoerant. La bouche évolue sur le même registre de puissance, très grade richesse, beaucoup de liqueur, c'est sucré et écoerant à mon gôut, la finale est longue et persistante mais c'est too much et beaucoup trop jeune pour moi ! Bien
Un très beau diner de reprise, des aniversaires fêtés dans les règles de l'art avec cette série de LaLaLa's ! (pour les curieux, Latour, La Turque, La's cases ) et pour moi, l'ordre du plaisir ce soir : Las Cases 89, Gruaud 79, La Turque 00 un rien devant Vina Sastre 98.
Amicalement, Matthieu
mercredi 14 janvier 2009
Gigondas Guigal et son risotto vin rouge, gésiers confits, bacon grillé et pousse d'épinards
dimanche 11 janvier 2009
Découverte d'une identité : Domaine de Trevallon Eloi Durrbach
Acheté chez mon caviste en ligne préféré, après avoir grandement apprécié sa version 2005 acheté en primeur, j'ai donc ouvert ce vin de pays des Bouches du Rhone, j'ai nommé Trevallon, le vin de pays parmi les plus chers de France.
Suite à cette dégustation, ou j'avais trouvé le vin fin et délicat, une discussion fort intéressante sur le style du domaine s'en était suivi, et j'avais donc envie de découvrir d'autres millésimes.
Alors ce Trevallon 99 : Un nez expressif de fraises écrasées, de grenadine avec ce côté anchois car salin-iodé, puis un oeu de lait fraise, du cuir, du fûmé. La bouche est robuste, droite, belle longueur qui tient le vin et qui s'accompagne de jolis tanins ronds. Dès l'attaque, une belle sapidité salivante de fruit rouge acidulé un peu lacté, donnant un sentiment de finesse, d'épices, de cuir se développe harmonieusement jusqu'à une finale acidulé, plutôt mur mais gardant un côté frais et une persistance construite sur un fond d'amer/ salin avec ce côté anchois accompagné de fruit rouge très mûr, du sorbet à la fraise, des notes de cuir, d'épices, de fleurs, et qui finit joliment fûmé tabac. Très Bien-Excellent 90-91
D'abord, j'ai tout de suite été frappé par la ressemblance des arômes avec le 2005, clairement, on sent l'identité du vin, sa spécificité ici pour moi fraise des bois/anchois. Ensuite, la bouche est droite longue et fine ! Alors bien sûr le millésime 99 n'est pas le plus puisant, pourtant grande parenté de style avec le 2005. Le 99 présente une structure plus robuste que le 2005, plutot corpulent mais surtout le 2005 avait une délicatesse que ce 99 ne posséde pas !
En tout cas, clairement deux millésimes ou le vin se présente fin, droit et frais ce qui effectivement peut surprendre pour un vin du sud ! On sent la volonté de faire un vin, dans son style, de garder le fruit, la fraicheur... De jouer avec le millésime pour en titre sa moelle dans l'esprit de l'identité du vin...J'ai hate de déguster d'autres millésimes pour avancer dans la compréhension de ce cru et de son terroir !
Pour mémoire, Vin de pays Bouche du Rhone, Domaine Trevallon 2005 : Un nez de fraise écrasé style chupa chups lait fraise mais naturel pas chimique, puis du cassis, framboise acidulée, grenadine, fruit confit sur un fond salé. La bouche est charnue, sapide et construite en longueur, ça éclate de fruit rouge mûr, un peu de noyau, puis ce côté salin qui prend des airs... mais oui, des airs d'anchois ... Quoi, une GDP de l'autre côté du rhône ! Surtout que les tanins sont soyeux et s'étalent sur le palais, combinant à la longueur structurele, une sensation tactile large et séduisante, bon, encore astringents sur la finale à l'ouverture, le carraffage et les heures d'ouverture (bu sur 2 jours) vont bien atténués ce petit défaut. La finale est très équilibrée et reprend sa dominante fruit rouge confit, écrasé, plein de gourmandise et de longueur évoluant vers des arômes complexes légèrement épicés et chocolatés. Vin fin, gourmand, délicat, long et très équilibré... bref, une très belle bouteille et ce côté salin donne une belle complexité. Excellent 92-94.
Amicalement, Matthieu
mercredi 7 janvier 2009
Mon best of 2009 :Chambertin Echezeaux Leoville Cote Rotie Guigal
La fin d'année, c'est le temps des best Of, alors voici mes plus grands souvenirs oenologiques de l'année. Grands vins ou petits canons, ils m'ont procuré beaucoup de plaisir ! Mais comme vous le savez, le vin c'est le partage alors, ces grands moments, je les dois aussi aux amis avec qui je les ai partagé ! En rouge :
Pommard Clos des epenots Chateau de Meurseault 1978 : anniversaire 40 ans
Volnay Champans J.Voillot 1990 : naissance de mon fils Julien
Chambertin Rebourseau 1966 : Diner dégustation PLBM au Domaine Buisson Charles
Richebourg Hudelot Noellat 1988 : anniversaire 40 ans
Mais, Heuh, que des Bourgognes, surtout, il reste à mettre le Chambertin Rossignol Trapet 2004 et les Echezeaux du Domaine Romanée Conti, dégusté lors de cette soirée spéciale Romanée Conti... enfin, dans l'ordre, arrive un Rhone :
En blanc : Riesling Frederic Emile 2000 : naissance de Julien
Vouvray Le Mont Sec 1989 : diner dégustation
Gewurztraminer SGN Domaine Paul Ginglinger 1994 : Diner dégustation PLBM au Domaine Buisson Charles
Pouilly Vinzelles La Soufrandière 'Les Quarts' Bret brothers 2006 : diner à la maison !
En espérant que la prochaine année soit aussi belle !
mardi 6 janvier 2009
Un premier WE réussi : Lagune Volnay Echezeaux Larcis Ducasse Saint Emilion
Haut Médoc Château la Lagune 93 : Un nez de cerise, de fruit noir avec une pointe de fraicheur et un fond léger de champignon t de fûmé. La bouche est corpulente, droite, tendue mais sans l'acidité du millésiume sur le fruit rouge et noir avec des tanins ronds doux. La finale est fraiche, longue, pure sur les petits fruits rouge, léger fond champignon fûmé. Très belle bouteille, grande digestabilité, belle pureté, un compagnon de table redoutable et quelle réussite pour le millésime Très Bien-Excellent 91
Volnay 1erC Santenots Rebourgeon Mure 2006 : Un nez de cerise, de quetch sur un fond noyau, épice. La bouche est corpulente sur la cerise avec des tanins ronds larges. Une finale large ample sur le fruit rouge, la cerise, le noyau. Encore très jeune Très Bien 87-89.
Saint Emilion GC Château Larcis Ducasse 1998 : Un nez profond, rond, de cassis mûr, de cerise, un coté lacté des notes d'agrumes, de cacao et un fond très légérement fûmé. La bouche est charnue, large, avec des tanins soyeux amples, une impression merlotante construite sur une bonne tension. La finale est équilibrée, persistante, large, sur le fruit mûr, rouge et noir, des notes de cacao et un léger fûmé. Très Belle bouteille a maturité Très Bien- Excellent 91
Et pour finir, sur de belles pièces de bœuf aux morilles :
Echezeaux Domaine Guyon 1990 : Un nez mûr, gourmand, de cerise, de fraise des bois, un côté lacté sur un fond fûmé. La bouche est corpulente, puissante, construite sur l'amertume avec de beaux tanins soyeux, c'est très mûr sur la cerise et le fûmé. La finale dégage de la puissance sur un fond amer mais avec du fruit très mûr presque confituré puis fûmé bonne persistance. Un très bon vin dont on sent la race mais un peu trop de tout, puissance, maturité... et du coup un peu écoeurant. Très Bien + 90.
Finalement, je me suis rattrapé !
lundi 5 janvier 2009
Enfin, un dîner de Saint Sylvestre : Langouste risotto Chassagne Montrachet Maltroie Gambal
J'avais une revanche à prendre après cette Saint Sylvestre passé en blouse blanche !
Le plat s'annonçait magnifique et je cherchais quel vin allait l'accompagner.
Enfin du bonheur !
dimanche 4 janvier 2009
Un réveillon Allo Dr : Cote Rotie Guigal Brune & Blonde 90 Meursault Buisson Charles
Plus question de sortir, ce sera réveillon... infirmière !
Amicalement, Matthieu
samedi 3 janvier 2009
Désaccord : Clos de Vougeot 71 Mouton Baron 70 Sotanum
Le WE entre les fêtes semblait tout indiqué au Parisien pour une pause campagnarde. Rdv en Bourgogne chez un camarade passioné de cuisine. Du coup, les fêtes aidant, j'en profite pour sélectionner quelques bouteilles de "fête". Mon camarade a quelques spécialités comme le gigot de 7 H..., me conduise vers de vieilles quilles de nobles origines : Clos de Vougeot 71, Mouton Baron 70… Bref, du sérieux. Arrivé sur place, c'est le WE du 28, il faut froid et les enfants ont eu comme cadeau de magnifiques livres de cuisine. Et là, pas le temps de dire un mot, il est décidé que les enfants feront la cuisine en choisissant une recette dans leur livre et là… c'et le drame… Les filles choisissent : Poulet tandori et nan fromage avec riz safran ! Heuh, j'ai pas de gigondas ou de gewurz… Mais bon qu'à cela ne tienne, ce sera intéressant de confronter ces mariages.
En entrée c'est vite vu, le Puligny Montrachet Champs Gain de Leflaive 1999 est oxydé… Le Champagne Gonet Medeville 1er C Blanc de noir présente un nez de pomme, de miel avec des notes de fruit rouge très agréables. La bouche est droite, traçante avec des bulles fines, délicates et une finale toute légère et persistante. Très Bien.
On attaque les choses sérieuses après une petite bataille avec le bouchon du MoutonBaron 70 (d'Armailhac aujourd'hui) qui s'est cassé en fin de bouchon ! Finalement tout se finit bien et sur le poulet tandori parfaitement réussi, on attaque :
Clos de Vougeot Domaine Armelle Rion 1971 : un nez marqué par le renfermé à l'ouverture puis à l'aérataion, arrive la cerise avec un léger kirch, un fond de cuir, de viande rôti, des note de cèpes, d'épices. La bouche est profonde, charnue, un côté acidulé qui confère une belle structure droite avec des tanins enveloppanst gagnant en amplitude et rondeur sur le fruit rouge, le champignon. La finale est acidulée avec un coté doucereux, souple, mais longue sur le fruit rouge confit, le cuir, le champignon, le fumé. Bien joli vin encore bien fringuant. Très Bien +. L'accord est finalement pas si mal car le vin possède une force et une tension interne qui soutient le plat et les épices légères du plat relève le fruité douceureux du vin.
Le Pauillac Château Mouton Baron Philippe 70 a un très beau nez typique de pauillac sur le graphite, la mine de crayon sur fond fûmé avec une dose de tabac, de champignon cèpe presque truffé. La bouche est charnue attaque droite et se présente tendue, fine avec des tanins ronds fondus mais cela manque un peu de matière et de charme et évolue très nettement sur le champignon. La finale est fluide, droite, et le creux en bouche n'est pas compensé dans cette finale courte. Bien+ 85. Par contre, la faiblesse des arômes est rédhibitoire sur le plat…
Le lendemain, un bœuf carotte rendra parfaitement la balle à un Sotanum des Vins de Vienne 2003. Cette syrah élevé comme une Côte Rotie posséde un nez précis, juteux, de cassis, de fruit mûr aux notes de poivre, de fleur donnant la fraicheur et un fond léger fûmé. La bouche corpulente est dynamique avec une jolie profondeur de fruit noir mûr, de poivre, c'est juteux et les tanins soyeux, amples, enveloppent une belle finale persistante et d'une grande gourmandise gardant de la fraicheur sur le cassis, la myrtille, le poivre, et un fond délicatement fûmé. Très Bien – Excellent. Une bombe de fruit qui garde de la fraicheur malgré le millésime… Chapeau !
Un joli WE oenophil !
Amicalement, Matthieu
vendredi 2 janvier 2009
Examen de passage avec Chambolle Musigny 85 et Ludon Pomies Agassac 90
jeudi 1 janvier 2009
Réveillon de Noel : Champagne Jacquesson 733 Vosne Romanée Chaumes
Cette année, c'est tranquille avec mes 3 enfants, alors pour le vin, je fais simple. Pour l'entrée et marquer le coup Champagne Jacquesson N°733 : joli nez de pomme, de fleur blanche, une bouche droite, faiblement dosée, à la bulle fine et belle sapidité. La finale est fraiche, longue, droite. Beau Champagne, Très Bien.
Ensuite : Vosne-Romanée, 1erC Chaumes Rion P&F 1985 : Un nez puissant aux accents kirchés sur la cerise avec un fond champignon mais un coté doucereux peu distingué. La bouche est corpulente, sur une trame acidulée aux arômes de kirch un peu envahissant, les tanins sont satinés et amples mais le côté chaud domine, y compris dans une finale puissante, dont l'acidulée devient presque acide, et trop marqué alcool sur le réglisse, le kirch et un fond fûmé. Bref, pas ce que j'attendais, une bouteille très (trop) mûr dont l'équilibre global ne me satisfait pas.
A revoir !
Amicalement