Bienvenue sur ce blog de dégustation


Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

samedi 29 janvier 2011

Redégusté par forcément autant apprécié : Lirac reine des bois, Gevrey Etelois

Bonjour à tous,
Deux vins récemment dégustés qui se sont montrés différents... la vérité est toujours dans la bouteille ou dans la tête du dégustateur !

Gevrey Chambertin Etelois Rossignol Trapet 2007 : Un nez discret de cerise, groseille, pointe sureau sur un fond noyau, des notes boisées avec un léger caramel. La bouche est charnue avec des tanins soyeux dans un mode délicat, on devine une pointe de gourmandise sur la cerise griotte, le sureau et un fond boisé qui manque un peu de subtilité. La finale est ronde, avec de la fraicheur et une jolie persistance sur un fond de noyau, mais cette bouteille manque un peu de précision et se présente mois ouverte que la précédente. Très Bien 89

Lirac Reine des Bois La Mordorée 2008 : Un nez de prune, figue, orange confite, notes épicées, riches un côté souk, encens, menthol, Zan sur un fond chocolat et une pointe caramel/coco qui disparait à l'aération. La bouche est charnue, ronde, gourmande, sur le fruit mûr, figue, prune, fond chocolat encadrée de tanins soyeux mais un peu laches et qui sechent un poil en finale. Celle-ci se présente souple, gourmande, un peu fuyante et qui chauffe un soupçon mais joliment parfumée sur la figue mûr, orange confite et le chocolat. J'aime bien ces 2008 sudistes qui n'ont pas la puissance habituelle même si la matière a perdu en densité. Et ce Lirac donne toujours autant de plaisir, comme ici et . Très Bien 88.

Amicalement, Matthieu

dimanche 23 janvier 2011

Deux régions, 2 vins, 2 profils très différents : Vosne Romanée, Saint-Emilion

Bonjour à tous,
Après une opposition en blanc, un exercice en rouge avec 2 styles très différents.

Saint Emilion Chateau Tertre d'Augay 1998 : Un nez profond, classe, encore sur la réserve de cassis, d'encre de chine, graphyte et un fond léger fumé. La bouche corpulente est longue, droite, de la profondeur accompagne de tanins soyeux mais un peu sec et raide sur le cassis, l'encre, le graphytte, notes fûmées et un poil de cuir. La finale est droite, pointe de fraicheur, fine, classe et longue avec une belle persistance sur le nez. Encore fermé, beau potentiel. Pour les amateurs de vins droits, profonds mais du coup un peu austères. Très Bien 89.


Vosne Romanée, Domaine Hudelot Noellat 2002 : Un nez de framboise, de groseille, de ronce, pointe fleurie, fond sureau, sous-bois et à l'aération de joli note épicée/réglissée. La bouche est charnue avec des tanins soyeux, doux qui enrobe une ligne fraiche, tendue, sur la groseille, le sous-bois, la ronce, une pointe sureau, un style plutot fin et délicat. La finale est fraiche, vivifiante, salivante, presque croquante puis s'accomplit avec de l'amplitude sur le fruit rouge, la violette, la ronce. Un niveau village classique, dans sa forme et dans son fond, super compagnon de table. Très Bien 88. Les Pinotphiles rayonnent, les bordeauxphiles s'interrogent...

Amicalement, Matthieu

samedi 22 janvier 2011

Deux blancs aux antipodes : Bourgogne Chardonnay Gambal, Riesling Fritz haag

Bonjour à tous,
Dégusté à quelques jours d'intervalle, ces 2 blancs sont à l'opposés dans leur style, sec, droit et fin, d'un côté, sucré, opulent et rondouillard de l'autre. Autant dire qu'il n'y a pas eu photos entre les 2 sur ce coup là.

Riesling, Domaine Fritz Haag Brauneberger Juffer Kabinett 2007 : Un nez à l'ouverture de fruit exotique, raison de corinthe, miel, précis mais qui évolue à l'aération vers des notes disgracieuses entre terpénique et caoutchoux. La bouche est large, ample, grasse, vivifié par un perlant salvateur qui rattrape un ensemble sucré d'agrume confit pamplemousse. La finale rondouillarde, acidulée, de pamplemousse au sucre, oranges confites, imprègnent fortement un palais alangui. Bien 85. Pas vraiment mon style, trop démonstratif et sucré.


Bourgogne Chardonay Alex Gambal 2006 : Un nez fin de poire, fruit blanc, tilleul pointe grillé/toasté, fond de frangipanne. La bouche est droite, grande finesse avec une matière suave qui enrobe une tension, ligne directrice d'une bouche tout en équilibre et allonge, sur la poire, la frangipanne, le tilleul. La finale est ronde sur une de pointe fraicheur, beaucoup de classe et de longueur avec une très belle persistance frangipanne et toasté sur une pointe crayeuse. Un style puligny pour ce Chardonnay d'excellence à ce niveau d'appellation, j'ai été soufflé ! Très Bien 88-90. Je suis aller vérifier le prix d'achat, et les 12 €, bien supérieur au prix habituel de ce niveau d'appellation, n'en sont pas moins tout à fait justifié.


Amicalement, Matthieu

dimanche 16 janvier 2011

Un retour sur terre en douceur après les fêtes : Pomerol, Meursault, Rimauresq

Bonjour à tous,

Pour aller tranquillement jusqu'à ce WE, de jolies bouteilles histoire de se ré-acclimater en douceur au "tout venant" :-) après la fête :

Vouvray Domaine Clos naudin Foreau sec 2007 : Un nez fruit blanc, acacia, pointe agrume sur un fond crayeux. La bouche est tendre à l'attaque, puis droite, longue sur une tension bien enrobée d'une matière ronde, sur le citron, la craie, l'acacia. La finale est ronde, mais assez courte sur le citron, note de silex, fond crayeux et agrume. Très Bien 88-90

Meursault Tessons BC 2007 : Après l'expérience étrange de la VV pour le jour de l'an, il fallait a nouveau vérifier la buvabilité des 2007 de Patrick. Un nez superbe de poire fraiche, presque mirabelle, pointe brioche, frangipane, note fleur de vigne voir aubépine. La bouche attaque sensuelle avec une belle matière suave, délicate puis ça se tend et on ressent la ligne droite tendue, de l'allonge, c'est racée sur les aromes de poire, de brioche frangipane, de fleur de vigne. La finale est ronde avec une pointe de fraicheur salivante et dynamique sur la poire, la frangipanne, un fond crayeux et pointe toasté distinguée (plus tendue et fin que les cras, plus délicat que les Charmes). Excellent 91 surtout pour une appellation village ! En plus, un vrai potentiel sur les 2-3 ans pour gagner en finesse et complexité.

Pomerol, Chateau Petit Village 1990 : Un nez sympathique de fruit noir, pointe kirchée amer, avec des notes champignons, humus, feuille morte sur un fond fûmé charbon de bois. La bouche est fondue, corpulente, large avec des tanins soyeux, délicats sur une structure contruite sur l'amertume avec du fruit noir, feuille morte, tabac froid. La finale est en rondeur, large, douce, pointe amer fruit noir, tabac, feuille morte avec une honnête persistance. Un vin à point, très Pomerol, bien agréable. Très Bien 87

Cote de Provence, Rimauresq 2006 : Un nez séduisant de creme de cassis, de noyau, laurier, note cerise kirchée sur fond chocolat cacao et pointe fûmé. La bouche est corpulente large sur le cassis, cerise noire pointe kirchée, fond chocolat moka, tanins ronds amples mais un peu séchant en fin de bouche, dommage. La finale est puissante avec une pointe kirchée, côte gourmand limite confiture cassis, cerise chocolat et léger fûmé. Un joli vin à la personnalité affirmée et qui évolue serainement. Très Bien 87.

Amicalement, Matthieu

samedi 15 janvier 2011

Un Rhone sud 2007 enfin convaincant : Gigondas Guigal

Bonjour à tous,
Le grand millésime annoncé en Rhone sud ne m'avait pas emballé plus que ça, jusqu'à présent, sur les vins dégustés. Il en va tout à fait différemment sur cette bouteille.

Gigondas Guigal 2007 :  Un nez puissant, mûr, bien sûr, sur la prune , la cerise quelques notes légerement kirchée mais aussi le réglisse, le pain d'épice, et une subtile pointe d'orgeat. La bouche est charpentée, capiteuse avec des tanins soyeux gras amples sur la cerise burlat mûre, la prune, le pain d'épice. La finale est puissante, elle n'échappe pas à une pointe alcool qui est joliment compensé par la subtilité aromatqiue de fruit mûr, cerise burlat mûr, réglisse pain d'épice, orgeat, sur une belle persistance. Même si la puissance, le gras et l'alcool sont bien là, la subtilité, l'harmonie et un certain équilibre permettent à ce vin de procurer un réel plaisir et d'autres sensations que la puissance brute. Bravo à l'équipe, meilleur millésime dégusté de cette cuvée et premier Rhone sud 2007 qui me convainct ! Très Bien - Excellent 90-92

Amicalement, Matthieu