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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

samedi 31 octobre 2015

Quelques vins qui m'ont réconcilié avec le french flair

Bonjour à tous,

Heureusement que j'avais prévu quelques jolis bouteilles pour accompagner les matchs des Français, la pilule a été plus facile à faire passer pour l'amoureux de rugby que je suis...

Madiran, Chateau Montus 2005 : Un nez très séduisant de cassis mûr, quasi compoté, note encens, de poivre épice, un peu de graphite, fond cacao, chocolat pointe fumé. La bouche  est robuste mais précise, tanins soyeux, denses, puis de la fraicheur, de la profondeur, sur le cassis mûre, le fruit noir compoté, note encens, graphite, d'épice poivre, fond cacao et chocolat. La finale  est fraiche, tonique, déliée oscillant entre puissance et profondeur avec une très belle persistance de fruit noir, d'encens, de graphite, fond cacao. Excellent 91 (16,5). Rien de rustique dans ce vin, une belle composition, comme d'habitude, mais qui devrait questionner les puristes du style.

Volnay, Voillot Cailleret 2005 : Un nez séduisant mais discret, fin, de framboise, note sureau, de mûres, pointe réglisse, fond amande grillé et fumé. La bouche est corpulente, structurée, grosse attaque un peu carré, puissante tanins ronds mais un peu ferme et encore serrée, puis de la fraicheur sur la framboise, la groseille, note de sureau, puis réglisse épice et fond amande grillée. La finale est dense, puissante, fraiche, tonique et belle persistance de fruit rouge mûr, framboise ,groseille, note sureau puis épice réglisse et fond amande grillé. TB-Excellent 91 (16,5) Un cailleret puissant pas encore totalement épanoui et dans un style assez brut.

Hermitage, Guigal 2005 : Un nez assez monobloc, cassis, puis très vite pruneaux, note kirchée pointe bacon grillé fond moka balsamique. La bouche est charpentée aux tanins soyeux a l'attaque mais séchant en finale, c'est puissant, alcoolleux sur le pruneau, note vague de bacon et fond moka, balsamique, c'est assez brouillon. La finale est fraiche, à l'empreinte accrocheuse, puissante mais sur l'alcool, et de persistance honnête mais brut, peu complexe, sur le pruneau, la cerise kirchée, et le fond moka café balsamique. Grosse déception. J'espère que c'est la bouteille et pas le vin qui est cuit :-) Bon ça reste honnête mais pour un Guigal 2005...! Bien 87 (15). La précédente, bue en mai, était bien meilleure !

Chablis, Gautheron Mont Millieux 2007 : Un nez expressif de citron, note de fougère, de foin, pointe sous-bois/humus, fond coquille d'huitre, craie. La bouche est ronde à l'attaque, ample, belle matière qui enrobe une jolie tension, c'est profond, droit, tendue, sur le citron, le chèvrefeuille, note foin, fougère, humus, fond de craie, coquille d'huitre, pointe amande. La finale est fraiche, tonique, persistance honnête de citron, note humus, foin, puis amande et fond crayeux, coquille d'huitre. TB 90 (16) Un joli Chablis classique.

Meursault, Buisson Charles Tessons 2006 : Un nez expressif friand, pure, de fruit blanc et jaune mûr, note noisette fraiche, puis d'aubépine, fond pure d'amande douce, pointe sésame, pas une once de boisé. La bouche attaque longue, profonde, matière suave, bien mûr, enrobant cette profondeur, c'est droit, et très sapide sur le fruit blanc, note noisette, d'aubépine, puis plus citronnée, chèvrefeuille fond d'amande douce pointe sésame. La finale est ronde, bien soutenue par la structure et belle persistance de fruit blanc, note noisette, aubépine, chèvrefeuille, fond d'amande et ce coté sésame classe. La grande classe, pure précis. ça c'est mon style de Meursault, et 2006 va très bien à ces Tessons, ça lui donne une rondeur qui adoucit sa classique droiture et sa profondeur habituel. Les puristes des Tessons doivent moins aimé... Bravo Pat, Bravo Kate, un village de ce niveau... Excellent 92 (16,5+) et bu il y a peu Les Bouche Chères, cru que j'adore, en 2006 est moins réussi ! Pour le coup le millésime lui va moins bien, le rendant très, trop souple...

Chambolle Musigny, Amiot Servelle 2006 : Un  nez séduisant, friand de fruit rouge mûr, framboise, groseille, note de sureau, d'épice pointe fraiche ronce. La bouche est corpulente, large, fondu et délicate, tanins soyeux, sur la framboise, note légère lacté, épice réglisse, pointe ronce fraiche, fond amande grillé pointe vaille. La finale est large, bien dynamisée par une petite fraicheur plus structurel qu'acide, sur la framboise, note épice et ronce et fond amande grillé. Un joli Chambolle, a maturité après les 5 ans du classicisme Amiot servellesque nécessaire, comme Christian sait les faire TB 90 (16)

Hermitage, Domaine Colombier 1999 : Un nez discret de cassis, note léger kirchées, puis épice, réglisse poivre zan, pointe animale, fond fumé cuir. La bouche est charpentée, droite, tenduen profonde, tanins ronds, profil invitant à la méditation, un brin austère sur le cassis, note d'encre de graphite, pointe bacon grillé, fond cuir épice réglisse. La finale est fraiche, tonique, persistance intéressante de cassis mûr, d'encre, note réglisse et fond de cuir. Excellent 92 (17) et cette 10 eme bouteille est conforme à ses consœurs, ni plus (malheureusement), ni moins, (tant mieux).

Amicalement, Matthieu

dimanche 25 octobre 2015

Soirée de rentrée du DEP

Bonjour à tous,

Rapide CR de notre diner de rentrée avec les camarades de l'Est Parisien au vieux chênes, comme d'hab ! Le thème : FreeStyle, tout en aveugle, bien sûr.

Pinot Blanc Ginglinger 2014 : Un nez crayeux au notes d'amande, de lavande sur un fond d'agrume, bouche ronde, soyeuse, un oeu de tension, finale ronde bien soutenu par la fraicheur, persistante honnête sur fond de coquille d'huitre, de craie. Bien 86 (14,5)


Espagne, Ribeira Sacra 2008 : Nez très marqué d'un bois vanille caramel coco qui va quand même s'atténier après 30 mn d'ouverture, bouche droite, vive, matière grasse, très travaillé, sur ce boisé lmarqué coco, vanille, puis citron, finale vive, acidité marquée, sur le citron, puis vanille, coco. Le boisé se fera plus discret après aération pour ce vin qui fait très technique. AB 84 (13,5)

Anjou, Richard Leroy Les Noels de Montbenault 2006 : Nez sur une oxydation mesurée, qui fait très chenin évolué mais gardant une séduction certaine (je dois le reconnaître) sur le coing rôti, le miel, note épice, curry, safran,  mais aussi olive verte (moins élégant) pointe kirchée, fond de bonbon anglais. La bouche est ronde, assez marqué caramel au lait à l'attaque mais le fruit jaune mûr, coing, prend le dessus pour équilibrer, puis arrive une acidité assez tranchante qui donne à l'ensemble un acidulé gourmand restant dans une limite qui me convient mais tout juste, la finale est vive, acidulée, les saveurs oxydées sont bien là, autour de l'agrume confit, le miel et ce fond kirché. Bon pas mon genre mais je ne jette pas le bébé avec l'eau du bain car il y a quelque chose de gourmand dans ce vin, l'hédoniste que je suis y est sensible. B 87 (14,5)

Pinot Noir, Deiss Burlenberg 2008 : Un nez animal qui écrase un peu tout même le boisé :-), bouche ronde a l'attaque puis beaucoup de tension, de la profondeur, c'est très structuré, tanin rond, profil austère, framboise, fond animal et fumé, finale fraiche, sur l'amertume, persistance honnête de fruit rouge, fond animal et fumé. B+ 87 (15)

Nuits Saint Georges, Prieuré Roch 1erC 2008 : Un nez sur le choux, le salpêtre, puis après aération , sur le fruit rouge, le bonbon anglais. La bouche est corpulente, tanin encore en dedans, sur le fruit rouge après dissipation du choux d'attaque qui reste quand même prégnant, avec un côté acidulé, finale fraiche tendue, persistance honnête, fruit rouge, bonbon anglais. Assez simple, un vin de copain genre barbek... Ah ! c'est un 1er Cru de Nuits  Saint Georges... AB 85 (14)

Sancerre, Vincent Pinard Vendanges Entières 2005 : Un nez fruit noir, note épice souk, pot pourri comme dirait Fabrice, pointe ronce, fond plutôt sureau, amande. La bouche, corpulente, se présente un peu lactée à l'attaque, tanins soyeux, de la tension, sur le fruit rouge, note épice pot pourri et un fond frais ronce, sous bois. La finale est ronde bien soutenue par la fraicheur, tonique, sur le fruit rouge, groseille framboise, note épice et fond de ronce. TB 88 (15). A la découverte, je suis assez surpris, je confirme ma préférence pour le classicisme boisé de Charlouise :-)

Gevrey Chambertin, Bachelet 2006 : Un nez de fruit noir, typé mûr, sur des note boisé fumé qui cache le reste. La bouche est corpulente, tanins fins, précis et soyeux, de la belle ouvrage, de la tension (ce qui surprend après connaissance du millésime) sur la framboise, note fraiche de ronce, et fond fumé grillé imposant. la finale est droite, tendue, dans un profil austère avec une persistance honnête sur le fruit rouge, et les notes fumées grillées du bois. B+ 88 15+. Cette fraicheur m'a surpris pour un 2006 mais Serge m'indique que le terroir est du coté de Brochon plutôt sur du froid, ce qui rassure mon égo de dégustateur, merci Serge (j'étais sur un millésime froid...)

Haut Médoc, Château Cambon la Pelouse 2000 : Un nez de cassis mûr, note poivron rouge grillé séduisante, pointe épice boite à cigare, fond tabac, fumé, grillé. La bouche est charpentée, gourmande, fruit noir mûr, puis fruit rouge, tanins soyeux amples bien enrobant, note poivron rouge grillé, pointe tabac boite à cigare, fond grillé fumé classe. La finale est gourmande, sur la structure, persistance intéressante de fruit noir mûr, de poivron grillé sur un fond fumé, tabac. C'est très bon, gourmand, j'ai vite identifié 2000 et j'étais sur Haut Médoc ou Moulis mais je n'ai pas reconnu ce Cambon que je connais bien et que j'ai toujours aimé... Et cette fois encore, Excellent 91 (16,5)

Pessac Léognan Chateai Haut Bailly 1998 : Un nez de fruit noir aux notes d'encre, de graphite, pointe poivron grillé fond fumé classe. La bouche est charpentée, tanins soyeux, c'est assez droit, profond, pas une énorme maturité, sur le fruit noir, note fleurie en attaque donnant beaucoup d'élégance, puis encre, graphite, fond fumé, c'est profond, mais limite austère. La finale est fraiche un poil rigide, persistance honnête de fruit noir puis rouge, note d'encre, de graphite, de cèdre, fond grillé fumé. Un ensemble moins gourmand que Cambon, mais plus complexe, strcuture élégante, je positionne le vin à Pessac et j'hésite entre 99 et 2002. Excellent 92 (16,5+) même si au départ j'ai mieux noté Cambon, à la fin du diner, la classe de ce haut Bailly l'emporte de peu...

Medoc, Chateau Haut Condisas 2005 : Un nez de fruit noir aux notes camphrées, puis réglisse, fond boisé chêne fumé mais assez classe. La bouche est charpentée, tanins veloutés, c'est enrobant, très marqué d'un style "moderne", c'est dense mais cela reste fin et précis sur le fruit noir mûr, note réglisse, camphre sur un fond boisé grillé, pointe moka. La finale garde de la fraicheur, c'est tonique, dense, persistance honnête de fruit noir mûr, puis rouge, note réglisse et camphre, fond grillé fumé. On sent le vin très travaillé dans un style assez international, d'ailleurs, nombreux sont ceux qui hésitaient entre l'Espagne, les US, l'Autralie.... TB 89 15,5 pour les amateurs de ce style qui ne me déplait pas de temps en temps.

Amicalement, Matthieu

samedi 10 octobre 2015

Suite de mes dernières dégustations

Bonjour à tous,

Les dernières quilles typées été indien avant que n'arrive le plus corsé de l'automne !

Moulin a vent, Georges Duboeuf 2005 : Un nez plutôt typique de fruit rouge acidulé, note fleurie iris, pointe bonbon anglais, fond épice réglissé. La bouche est corpulente, aux tanins ronds, mais un peu secs en finale, de la fraicheur, sur le fruit rouge acidulé, note de fleur type pivoine, iris, fond épice réglisse très agréable. La finale est fraiche, tonique, persistance honnête de fruit rouge acidulé, note fleurie, iris pivoine, toujours le côté bonbon et ce fond réglissé et léger fumé B+ 87 (14,5+)

Chambolle Musigny, Domaine Clerget Les Charmes 2006 : Un nez assez intense, de framboise, groseille, note de sureau, d'épice, fond d'amande légèrement torréfié. La bouche est charpentée, assez carrée, puissante, tanins ronds denses, sur le fruit rouge, framboise, note sureau évoluant réglisse, épice, fond d'amande. La finale est un peu brut, tanins asséchants encore un peu, persistance intéressante de framboise, de réglisse et fond d'amande TB 90 (16)

Cote Provence, Chateau Minuty Cuvée M 2003 : Un joli nez de cerise noire pointe kirchée, note épice cannelle, puis pruneaux, fond cacao. La bouche est charpentée, droite, aux tanins asséchants qui contracte les joues (une acidité saillante surprenante ;-), sur la cerise noire kirchées, note pruneaux, épice sur fond cacao. La finale qui assèche un peu est chaude, certes structurée mais avec ce coté métallique qui confirme une acidité suspecte, sur la cerise noire, note de kirch, pruneaux puis épice et ce fond cacao. AB 85 (14)

Cote-Rôtie, Cuilleron Terres Sombres 2008 : Un nez expressif, frais, cassis, myrtille, note épice poivre, vanille, pointe fraiche orange sanguine et violette, fond moka café. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux, pas très denses et un peu lâche mais frais, voir vif ce qui tient l'ensemble, sur la myrtille, le cassis, note épice poivre, évoluant menthe, camphre, fond moka café. La finale est fraiche, vive avec une persistance de myrtille, de cassis, note épice poivre, et fraiche végétal, violette, fond moka qui habille habilement l'ensemble en donnant un peu de friandise. TB+ 91 (16+)

Margaux, Château Brane Cantenac 1978 : Un nez très séduisant de bordeaux à pleine maturité, âgé, sur le cassis, note de graphite, d'encre, de vieux cuir, pointe de cèpe, fond fumé sous bois. La bouche est corpulente aux tanins soyeux, fins, fondus, puis c'est tendue, tonique, précis et surtout terriblement sapide, sur le cassis, le fruit noir, l'encre, le graphite, note champignon, sous bois et fond de vieux cuir classe, puis fumé. La finale est fraiche, bien tonique, presque puissante, fine, délicate, profonde et très belle persistance de cuir, de cèpe, de graphite, d'encre et fond fumé Excellent 94 (17,5+). Profil un peu austère pour entrer dans l'exceptionnel mais quel profondeur, un vin qui pousse à la méditation et s'accorde magnifiquement avec le filet de veau et risotto aux cèpes !

Amicalement, Matthieu

dimanche 4 octobre 2015

Et sinon, hors diner avec étiquettes, quelques jolis crus

Bonjour à tous,

Bon, un peu de tout venant bu ces derniers temps ;-) !

Argentine, Cafayate, Yacochuya 2003 : A 12H d'ouverture, un nez de prune, note cerise, pointe orange sanguine fond cacao et un peu d'élevage fumé vanillé. La bouche est robuste, tanins soyeux, denses, c'est droit, plutôt puissant, sur la prune, note cerise puis épice orange sanguine, fond cacao presque chocolat. La finale est ronde, puissante, petite pointe alcool, persistance honnête de prune, épice, cacao fond d'élevage fumé vanillé B+ 88-89 (15). Je l'ai beaucoup moins apprécié que jeune ou je l'avais beaucoup aimé y compris avec ces défauts !

Riesling, Domaine Ginglinger Eichberg 2008 : Un nez sur la retenue actuellement, sur la mirabelle, note chèvrefeuille, citron meringuée (pâtissier), agrume typé pamplemousse, sur un fond roche, encaustique, et léger pétrole. La bouche est ample ronde à l'attaque, matière suave, belle structure droite,  sur la mirabelle mûre, note chèvrefeuille, citron meringuée, fond léger encaustique, roche craie, finale ronde pointe gourmandise (léger sucre 7 ou 8 gr j'imagine) qui équilibre l'amertume, belle persistance d'agrume pamplemousse, citron vert, fond léger pétrole, puis craie. TB-EX 91-92 (16,5-17)

Nuits Saint Georges, Domaine Legros Les Perrières 96 : Un nez séduisant de fruit rouge macéré, fraise, groseille, pointe kirchée, note épice réglisse, et son baton, un coté patchouli assez baroque, fond plutôt cacao. La bouche est corpulente, large, ample puis ça se tend, ça devient droit et profond, frais, tanins soyeux, fins et précis enrobant tout juste la fraicheur, sur la groseille, et son coté maquereau pour le végétal, note épice réglisse, patchouli, fond cacao et fumé. La finale est fraiche, tonique, et persistance intéressante de groseille, et toujours son coté maquereau, note épice et fond cacao, noyau de cerise. TB 89 (15,5) mais ces 96 sont quand même assez austères pour des Bourgognes.

Sancerre, Mellot La Moussières 2005 : Un nez fin de citron, fruit blanc, note légère mais classe, d'acacia et buis, fond de roche silex. La bouche est tendue, profonde, matière ronde, pas super expressif sur le citron, note buis acacia, fond de roche cailloux. La finale est fraiche, vive, persistance honnête de citron, buis, acacia et fond de roche silex. Manque d'un peu de chair et d'expressivité et pas super complexe. Bien 87 (15)

Amicalement, Matthieu

samedi 3 octobre 2015

Un petit diner en semaine

Bonjour à tous,

Petit diner en semaine sur le pouce, avec quelques bouteilles pour fêter avec mes associés les 10 ans de notre boite Jamespot.


Pour accompagner ça, quelques queues de langoustes grillées, un filet de bœuf réduction balsamique, et un framboisier. Simple et de bon goût, quoi ;-) !

Batard Montrachet, Domaine Morey Coffinet 2008 : Un nez expressif, complexe, classe, de fruit blanc, note de chèvrefeuille, d'aubépine, pointe brioche, beurre frais, fond amande grillé avec pointe sésame classe. La bouche est large, ample, belle matière suave, pointe de gras léger qui enrobe une belle tension, beaucoup de profondeur, c'est tonique, dynamique, puissant mais délicat, sur le fruit blanc, note de beurre frais, puis fleurie chèvrefeuille, aubépine, fond amande grillée, macadamia caramélisé et pointe sésame. La finale est fraiche mais avec une empreinte soyeuse, une longue persistance de fruit blanc, de beurre frais, de brioche, note chèvrefeuille, aubépine, fond amande, macadamia caramélisé et sésame. Excellent-Exceptionnel 95 (18)

Côte Rôtie, Guigal La Mouline 2005 : Un nez expressif, fin, classe, de fruit noir mûr, note élégante de fleur, pivoine, violette, d'épice réglisse, poivre, pointe bacon grillé, fond balsamique et boisé toasté moka pas si marqué et tellement classe. La bouche est charpentée, d'entrée beaucoup de profondeur, c'est droit, avec des tanins soyeux encore un peu en-dedans et une structure avec cette petite rigidité de 2005, mais déjà très sapide sur le cassis, la myrtille, note fleurie, fine et délicate de pivoine, de violette, puis épice, réglisse, poivre et le fond gourmand moka, bacon grillé, balsamique. La finale est fraiche et la rigidité s'efface dans une empreinte velours, soutenu par la fraicheur qui rend l'ensemble tonique et de grande classe, très belle et longue persistance de mûre, de myrtille, note fleurie, puis épicé réglisse, pointe bacon grillé et fond balsamique, moka. C'est quand même la très grande classe. Exceptionnel 95-97 (18-19).
Par contre le lendemain, le vin a perdu en expressivité, il se présente puissant mais un peu plus marqué alcool, je suis déçu et surpris de son évolution, si j'avais du le noter a ce moment là : 92 16,5+

Pauillac, Chateau Grand Puy Lacoste 96 : Un nez très séduisant classe, beaucoup sur le fruit, cassis mûr, myrtille, note de graphite, de boite à cigare légère, pointe de cuir, fond léger tabac blond, fumé. La bouche est charpentée, belle structure droite, tendue, profonde, aux tanins soyeux, de la puissance et de l'élégance, sur le cassis, la myrtille, note d'encre, graphite, puis plus épicé, boite a cigare, réglisse, fond fumé, tabac blond. La finale est fraiche, tonique, puissante mais délicate, belle persistance de cassis, de myrtille, note plus cuir, graphite, pointe encre, fond tabac blond, boite a cigare. Très beau classe, dans un style classique Bordelais de Pauillac, on dira aristocratique. Excellent 94 (17,5)

Vouvray, Domaine Huet Le Mont moelleux 1989 : Un nez fin de fruit jaune confit, note de miel à la fleur d'oranger, fond de cirre d'abeille. La bouche est droite, belle matière ronde qui enrobe l'acidité, profil légèrement amer sur le fruit jaune confit, note miel et agrume, fond léger encaustique, pas de sensation de sucre. La finale est droite, fine, délicate et persistance honnête sur les aromes du nez. TB+ 91 (16+)

Un bien beau diner, mes amis, RDV dans 20 ans !